Ce qu’il faut savoir sur le point G
Le dialogue social sur le point G est plein d’ignorance. Contrairement à ce que le grand public croit, il y a encore beaucoup de réponses et de débats scientifiques à cet égard.
Que savons-nous vraiment sur le point G ?
• Dans le premier tiers de la paroi vaginale antérieure, il y a une région où il y a une plus grande concentration de nerfs et de vaisseaux sanguins. Cela peut se traduire par le fait qu’il y a une plus grande sensibilité. Mais il n’y a pas suffisamment pas de preuves de l’existence d’un organe ou d’une structure bien différenciée que nous pourrions appeler « point G ». De plus, l’étendue et la localisation exacte de cette région varient d’une femme à l’autre.
• Les opérations du prétendu point G ne sont pas soutenues par la majorité de la communauté scientifique. Il est à supposer même qu’il s’agit bien d’un domaine sensible. Premièrement, c’est une zone plus large qu’un seul point. Deuxièmement, elle n’est pas liée à l’éjaculation féminine, car elle manque de glandes de Skene. Ainsi, elle ne produit aucune sécrétion.
• C’est une zone d’innervation qui n’est pas connectée au clitoris comme on le croit. Le clitoris est un organe composé : du gland du clitoris (la seule partie visible), du corps du clitoris, et des deux racines du clitoris qui entourent l’entrée du vagin. C’est un organe indépendant des innervations de l’intérieur du vagin.
• Seul le premier tiers du vagin est doté de cette sensibilité, le reste n’est innervé que par des récepteurs de pression. C’est pourquoi il est très insensible aux stimulations délicates ou douces.
L’importance du point G dans les relations sexuelles
Il est important de clarifier le rôle que joue réellement le point G dans les rapports sexuels. Selon ce que les sexologues nous disent depuis des décennies :
• Le plaisir est dans de nombreuses parties. Gardez à l’esprit que les femmes ont une énorme capacité à éprouver du plaisir de diverses manières. Chaque femme est différente d’une autre, il faut prendre en compte ces différences.
• Le plaisir sexuel dépend de l’expérience physique, mais aussi des processus psychologiques. Ne soyez pas obsédé par la technique : elle communique, exprime et intimiste.
• Cette zone de sensibilité décrite n’est qu’une des nombreuses zones érogènes qu’une femme peut avoir. Il s’agit plus d’un ensemble d’expérience que de la somme de ses parties. De plus, tout cela est influencé par les expériences de chaque femme. Il y a bien au-delà de la stimulation vaginale.